Etape Tanger boulajoul
Algésiras 17/02/2018 :
Cette nuit-ci fut courte car certain trophystes ont fait la fête toute la nuit, nous empêchant de bien nous reposer. A l’heure du briefing avec les deux autres équipages (607 et 337), on nous a appris que nous allions prendre le même bateau un peu plus tard dans l’après-midi. Cette traversée direction Tanger a duré une petite heure pendant laquelle nous avions eu beaucoup de papiers à remplir (passeport, D16 ter, etc…). Nous avons débarqué à Tanger en fin d’après-midi mais il nous restait encore 250km d’autoroute pour relier Rabat où était installé le 2éme bivouac du Raid. Nous sommes donc arrivés à Rabat de nuit car nous avons perdu 2h à attendre à la pompe à essence qu’une cinquantaine de 4L fasse le plein. La nuit de ce second bivouac fut fraîche, nous avons ainsi appréciés la boite de conserve chaude pour manger.
Rabat 18/02/2018 :
Une bonne nuit de sommeil, un bon café, deux tartines avec du miel : nous voilà partis en direction de Boulajoul avec nos deux compères les équipages 607 et 337 que nous avions retrouvés le matin 30min avant le départ. Munis du roadbook, nous avons repris l’autoroute pendant une vingtaine de kilomètres puis nous avons attaqué les routes nationales : 300km de plaines et de montagnes avant le bivouac de Boulajoul. Après la première grosse montée de la journée, nous nous sommes arrêtés pour faire refroidir notre petit moteur et pour profiter de la neige (luges, balade à cheval, etc…).
Une demi-heure de pause plus tard, nous avons conduit jusqu’au prochain village où nous avons trouvé un bon petit restaurant typique du Maroc. Nous avons tous opté pour un tajine qui était d’ailleurs le meilleur tajine de notre vie ! Le ventre rempli, nous avons repris la route en direction du prochain bivouac en traversant autant des zones arides et sèches que de zones enneigées.
C’était un contraste plutôt étonnant en si peu de kilomètres. Au détour d’une longue ligne droite bordant une plaine désertique, nous arrivons enfin au bivouac de Boulajoul. Nous avons installé notre campement de sorte que nos trois 4L nous coupent du vent glacial qui balayait le bivouac depuis notre arrivée. Après avoir vu la tête de Guillaume dans le premier JT du 4L Trophy lors du briefing sur le grand écran, nous sommes tous allés manger dans les grandes tentes installées à l’occasion. Nous sommes vite partis nous coucher en raison du froid.
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